Un guide d’écriture : Astuces d’écrivain, Patrice Dumas

Via la plateforme Simplement, j’ai pu vous dénicher un guide d’écriture plutôt sympa qui vous servira sûrement quand vous commencerez à rédiger mais également pour après !

Astuces d’écrivains, de Patrice Dumas :

N’attendez plus ! Publiez votre livre grâce à Astuces d’écrivain. Au sommaire d’Astuces d’écrivain, vous trouverez des méthodes d’écriture clairement expliquées, des moyens efficaces de lutter contre le syndrome de la page blanche, des plans de romans, des exemples; des exposés sur le monde de l’édition et de l’auto édition; des conseils techniques pour votre publication; et bien d’autres sujets destinés à vous faciliter la tâche. En résumé, ce guide complet offre tout ce qu’il est nécessaire de savoir pour se lancer dans l’écriture ou conforter son talent, et pour publier son livre.

Patrice Dumas, le lien pour se le procurer

J’ai apprécié ce guide pour sa clarté, ses conseils pertinents et utiles.

C’est un concentré de conseils et je trouve que l’auteur ne passe pas par quatre chemins pour nous expliquer les règles élémentaires à l’écriture d’un roman. Les exemples nous aident à comprendre où l’auteur veut en venir. Après, il est vrai que certains écrivains en herbe n’aime pas qu’on leur fixe des règles et préfèrent les conseils, personnellement, j’aime bien car les règles sont faites pour ne pas tout le temps être respectées mais instaurent quand même une forme de rigueur dans notre travail. L’auteur connaît les bonnes astuces et a écrit plusieurs romans donc le guide est assez complet et fiable. La partie réservée à la typographie m’a appris bien des choses… Moi, qui faisait ( il y a deux ans, c’est bon ! ), des guillemets avec deux apostrophes… 😉 ‘ ‘ pour le souvenir… ‘ ‘


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L’assassin du Marais, polar historique haletant et mystérieux

« L’assassin du Marais »: un de mes coups de coeur de l’été

1849. C’est une première dans l’histoire : une femme se présente aux élections législatives de Paris. Mais cette affaire politique inédite déplaît profondément à un mystérieux individu.

Des femmes, toutes indépendantes, sont retrouvées sans vie. Un seul mode opératoire : la strangulation. Un seul motif : la haine.
Dans un climat de peur, Julie Paupelier s’inquiète de la disparition de son amie. Elle ne peut compter que sur elle-même : la police et les journaux se fichent des femmes. Son enquête l’amènera cependant à croiser la route d’étranges personnages.
Qui aurait pensé qu’elle en viendrait à frayer avec un journaliste sexiste, une mystérieuse spirite et un membre de cette police si indifférente  ?

Catherine Cuenca, le lien pour se le procurer ( j’essaye de vous trouver des liens de librairies indépendantes quand c’est possible, donc aller sur ce genre de site au lieu d’acheter sur Amazon, ça prend autant de temps et ça soutient des librairies. ! )


J’ai beaucoup aimé ce roman qui m’ a fait découvrir une époque et ses personnages connus, de Désirée Gay à Jeanne Derouin en passant par Mr. Proudhon et Eugénie Niboyet, ce roman m’a permis de voyager dans le Paris du XIXème siècle, une période que j’aime énormément, teintée de complots, de petits secrets et de nouvelles inventions/découvertes. L’intrigue est très bien ficelée et voir que les choses s’emboîtent petit à petit sans qu’on s’y attende est surprenant, on soupçonne un personnage, puis un autre, on croit à une fausse piste et en fait non, etc.. Entre peurs, joies, tristesses et suspense, Julie Paupelier, L’inspecteur Delage et Léa Caron nous emmène dans l’univers des années 1850, après la révolution de 1848, révolution où les femmes ont décidées de changer les choses. La plume de l’autrice est simple et légère, elle ne nous encombre pas de détails inutiles mais nous décrit tout de même avec passion le Paris de cette époque. J’ai beaucoup aimé les références aux femmes militantes de cette époque : Désirée Gay, Jenny d’Héricourt, Jeanne Derouin, Eugénie Niboyet et j’en passe… ( Eugénie Niboyet ou Désirée Gay-je suis en train de trancher-aura un article dédiée à elle… ) Les romans destinés aux ados sont rarement situés à cette époque là de l’histoire ( et j’en suis très déçue ) et un peu d’originalité est venue s’immiscer dans mes lectures !

Passe à ton voisin, de Brigitte Hache

Et vous, connaissez-vous vos voisins ?

Comme tous les ans au printemps, une fête des voisins est organisée dans la cour. Chacun apporte plat ou boisson à partager et tous se retrouvent pour évoquer le quartier, se plaindre des incivilités ou échanger des potins. Cinq étages au-dessus de la fête, Max, la cinquantaine déprimée, deux ans d’immeuble, a décidé d’en finir avec sa vie. Il est sauvé in extremis par Manon, sa voisine du sixième, qui l’entraine au dîner. 
Entre deux bouchées de quiche et une gorgée de jus de mangue bio, on s’interroge sur l’absence de Clémentine, trente ans d’immeuble, qui a toujours été le pilier de la fête. Max s’éclipse en prétendant partir à sa recherche, mais Manon veille et le suit à la trace. La nuit est tombée lorsqu’ils retrouvent leur voisine dans le square où elle nourrit habituellement les pigeons. Assise sur un banc, elle attend, absente, inquiète et désarmée. En la ramenant chez elle, ses deux voisins constatent les dégâts, bien plus importants qu’elle ne veut bien l’avouer.
Au sein de l’immeuble, une garde alternée se met en place pour la protéger. Clémentine est pourtant formelle : tout va bien, tant que nul ne regarde dans le tiroir de sa table de nuit. 
En s’inscrivant dans cette chaîne solidaire, Max va découvrir à quel point ces voisins qu’il ignorait depuis toujours vont pourtant insuffler un nouvel élan à sa vie.

Brigitte Hache, le lien pour se le procurer.

J’ai bien aimé la plume de l’Autrice qui est poétique et pleine de métaphores. Des personnages émouvants regroupés autour d’un conflit, une psychologie détaillée pour chaque personnage, une intrigue un peu lente à mon goût ( la fin est plus surprenante ) mais qui peut plaire à d’autres lecteurs qui préfèrent les romans parlant des habitudes qui dérivent. Entre Clémentine et ses pigeons, Max et son envie d’en finir avec la vie, Manon et son secret précieux, Gloria et ses romans à l’eau rose, sans oublier les profs lassés de leurs élèves perturbateurs , émotions et surprises garanties avec ce roman feel-good auto-édité !

L’interview de Catherine Secq

Bonjour à tous,

Aujourd’hui j’ai l’honneur d’interviewer Catherine Secq, l’autrice de Meurtre Bénévole, mais surtout la créatrice de la fameuse commissaire Bombardier. Je la laisse se présenter…

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Sexe féminin

Âge : 63 très agréables printemps

Mensurations : j’ai oublié

Comment êtes-vous venue à l’écriture d’un polar humoristique ?

Le polar, c’est ce que j’aime. Trouver la solution, ça me rappelle les problèmes de maths de ma jeunesse. J’adorais ça. Et pour l’humour, je préfère faire rire les gens et les voir de bonne humeur. Quel plaisir y aurait-il à les faire pleurer ? La vie s’en charge suffisamment, non ?


Avez-vous un genre de prédilection ? Est-il le même qu’en écriture ?

Et oui, j’ai une préférence pour le polar, même si je fais des efforts pour varier mes lectures. Ce que j’évite : les livres glauques, les scènes d’horreur, la science-fiction.

Un/e écrivain/e préféré/ée ?

Jean-Bernard Pouy pour ses belles idées et son style assumé et parce que, malgré le succès, il n’a toujours pas pris la grosse tête.


En écriture, planifiez-vous votre roman de bout en bout ou non ?

Maintenant oui, j’établis un synopsis très précis avant de commencer à écrire le premier mot. J’ai besoin de savoir où je veux emmener le lecteur pour soit l’accompagner, soit le perdre. J’ai envie d’écrire des histoires crédibles. Et puis, cela diminue mon angoisse devant l’immensité de la tâche quand je démarre un nouveau livre. À chaque fois, je sais que je pars pour des mois de travail. J’ai déjà connu de grands moments de solitude où j’avais l’impression d’être dans une impasse et je ne voyais pas comment m’en sortir. Je ne veux plus connaître cela. Écrire doit rester un plaisir sinon je ne continuerai pas.


J’ai lu, dans votre polar, beaucoup d’informations au sujet des plantes et de leur utilité, comment avez-vous toutes ces informations ?

À côté de l’écriture, les plantes sont une autre de mes passions. Je suis ingénieure agricole et j’ai eu la chance d’effectuer toute ma carrière professionnelle dans l’horticulture. Rapprocher l’homme du végétal est un de mes dadas ; alors j’essaie de teinter de vert chacun de mes romans.


Pourquoi avoir fait le choix de l’autoédition ?

J’ai écrit un premier roman « Un miel au goût amer » qui n’a pas eu la chance de séduire un éditeur classique. Cela m’a contrariée et m’a conduite à changer de braquet. J’ai étudié les différentes possibilités et ai choisi de démarrer par l’autoédition  et un style de romans apte à plaire à une cible de lecteurs large. Savez-vous qu’un roman sur quatre vendu en France est un polar ? Je ne regrette pas et je suis contente du chemin parcouru.


D’autres projets en vue ?

Mon objectif : publier deux affaires par an afin de proposer une belle série policière. Il faut que les lecteurs aient la matière et suffisamment de temps pour s’attacher à la commissaire Bombardier et à son adjoint.

Après « Meurtre bénévole » et « Ne jetez pas les morts au compost », je publie une troisième affaire en septembre : « Le macchabée givré, à servir bien frais ». En guise de décoration de Noël, un cadavre est livré dans une célèbre joaillerie parisienne. Cette plaisanterie de mauvais goût va conduire la commissaire au milieu des sapins, quelque part dans le Morvan, là où le brouillard est épais, vraiment épais …

Actuellement, j’ai démarré l’écriture de la quatrième affaire qui va plonger le lecteur dans le milieu particulier de l’édition. Cette fois-ci, c’est la culture de la vigne qui teintera de vert cette histoire plutôt originale. Parution prévue début 2020.


Si vous deviez donner un conseil d’écriture, ce serait lequel ?

J’en donnerais deux.

Écrivez comme on jardine, avec beaucoup de passion, mais aussi de patience.

Restez attentif, ouvert et humble. Écrire est une activité solitaire. Les avis et les idées de vos lecteurs sont forcément enrichissants. Je déteste les écrivains qui se placent au-dessus des autres et ne supportent aucune critique.


Pour finir, pouvez-vous nous présenter votre commissaire déjantée ?

À l’approche de la cinquantaine, Josiane Bombardier est une commissaire de caractère, respectée pour ses résultats. On lui reproche quand même son excès de tempérament et son manque de délicatesse. Son franc-parler lui joue d’ailleurs souvent des tours. Pourtant, elle a un grand cœur caché sous la cuirasse. Elle fond comme neige au soleil devant sa petite-fille, son ballon d’oxygène qui lui permet de tenir. Veuve, elle vit seule dans un studio à Montmartre, avec ses chats. Elle aime la cuisine (un peu trop) et le rock et porte invariablement un jean et son vieux blouson de cuir, réservant désormais les santiags et le bandana aux journées de repos. La commissaire, aux formes de plus en plus avantageuses, ne serait pas contre une petite aventure amoureuse de temps en temps si les assassins lui en laissaient le temps, mais voilà, le temps, c’est justement ce qui lui manque le plus.

Note : Vous pouvez retrouver la commissaire sur son site

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Merci beaucoup à Catherine Secq et la Josiane Bombardier pour cet interview.

A bientôt,

Maya

Meurtre Bénévole, polar humoristique et léger !

Un meurtre dans une association. Une phrase qui colle pas, hein ? Et pourtant… Même les bénévoles se détestent dans cette association scientifique nommée ANUV, des conflits, des sous-entendus, des petites affaires par ci et par là, des secrets bien gardés, des bénévoles détestables, voici les éléments auxquels sont confrontés la Commissaire Bombardier et son assistant.

Fan de rocks, Sinatra, Johnny et deux petits chats se côtoient dans l’appartement de la commissaire cinquantenaire, profitant tous les cinq de la bonne odeur que dégage le canard laqué oublié au balcon. Mais quand la comissaire et son assistant en quête d’une histoire amoureuse découvrent le corps du directeur de l’association, plus de canard ni de Johnny, une seule question se pose : Qui en voulait autant au directeur pour le tuer dans de si mauvaises conditions ? Entre Miss Prout au fessier imposant, la Callas, la secrétaire fan d’Opéra, le comptable qui menace de mort tous les gens sur son passage et le bigleux qui essaye de se débarrasser de sa mère trop imposante, Mme Bombardier et « mon p’tit Polo  » vont devoir ruser et enchaîner les interrogatoires pour découvrir le secret que cache cette association.

Catherine Secq, Librinova, le lien pour se le procurer

A lire sous un pommier jusqu’à ce que la fameuse pomme tombe et que ayez un coup de génie ( ça n’ arrive qu’à Isaac, ça ! ). L’autrice a ajouté sa petite patte personnelle avec les jeux de mots que l’on retrouve d’une page à l’autre et qui font bien rire.

Plus sérieusement, c’est une lecture légère et pas prise-de-tête que vous pouvez lire tranquillement d’une traite ( 196 pages ). Humour, caricatures et révélations inattendues sont au rendez-vous avec cette nouvelle enquête du commissaire Bombardier !