RĂšgle no 1 : L’art est prohibĂ©.
RÚgle no 2 : Les livres sont prohibés.
RÚgle no 3 : La musique est prohibée.
Quiconque osera violer les rĂšgles Ă©carlates sera considĂ©rĂ© comme un traĂźtre Ă l’unitĂ© nationale et sera passible de la peine de mort.
Laure Darlegos, la voleuse des toits, les rĂšgles ecarlates


VĂ©ritables piliers de la sociĂ©tĂ©, les rĂšgles Ă©carlates ont prohibĂ© toutes formes dâexpression : lâart, la littĂ©rature et la musique nâexistent plus. Chaque jour, la milice multiplie les exĂ©cutions pour asseoir lâautoritĂ© du rĂ©gime. Demoiselle respectable le jour et voleuse la nuit, ĂlĂ©onore Herrenstein sâĂ©lĂšve contre lâordre Ă©tabli. Elle qui espĂšre rejoindre la rĂ©bellion et renverser le gouvernement, la voilĂ brusquement fiancĂ©e Ă lâun des hommes les plus puissants du royaume. Qui est donc Ălias dâAubrey, cet ĂȘtre impĂ©nĂ©trable qui semble viser le pouvoir absolu ? Et pour quelles sombres raisons sa famille dissimule-t-elle une mystĂ©rieuse toile, peinte un demi-siĂšcle plus tĂŽt ? ĂlĂ©onore ignore encore que sa quĂȘte lâentraĂźnera bien plus loin quâelle ne lâimagine. Dans un voyage au-delĂ du possibleâŠ
Laure Dargelos, le lien pour se le procurer

Un vĂ©ritable coup de coeur, ça faisait longtemps que je ne m’Ă©tais pas autant plongĂ©e dans un livre ! L’aventure de Plume m’a Ă©blouit car elle nous montre que si on a l’ambition, on peut tout faire. Que se battre pour sa passion c’est possible, que renier ses pouvoirs, aussi. Entre larmes et Ă©clats de rire, j’ai adorĂ© suivre son pĂ©riple dans le temps avec Elias. Le monde que l’autrice a inventĂ© m’a un peu dĂ©routĂ©, ( je lis souvent des livres se dĂ©roulant Ă cette Ă©poque ci ), avant de me plaire, si bien que j’aurais aimĂ© avoir une suite Ă « la voleuse des toits « . Dans cet univers, SaraĂ«n est la capitale de Orme, le pays inventĂ© par l’autrice, les lois sont diffĂ©rentes, il existe une sorte de magie, les noms attribuĂ©s aux personnages sont dans un style un peu mĂ©diĂ©val, une vraie romance historique fantaisie. J’ai Ă©tĂ© Ă©mue, mais aussi impressionnĂ©e par l’intrigue complexe, malgrĂ© le fait qu’il m’est arrivĂ© Ă plusieurs reprises de me perdre un peu dans ce gros pavĂ© de 700 pages…
Je suis persuadée que si je relisais ce roman, je serais toujours aussi éblouit par la beauté de ses mots, de ses phrases, par ce peuple qui se réfugie sous la ville, ce qui me fait un peu penser aux cataphiles de Paris. Dans ce monde différent, on trouve finalement beaucoup de similitudes avec le notre.


